Labastide-Clermont

Labastide-Clermont est un petit village de 714 habitants situé dans le département de la Haute-Garonne en région Midi-Pyrénées. Le village de Labastide appartient à l’arrondissement de Muret, au canton de Cazères et à la communauté de communes du Savès.

Le code postal du village de Labastide-Clermont est le 31370 et son code Insee est le 31250.

Les habitants de la commune se nomment les Labastidiens, les Labastidiennes ou les Clermontais et les Clermontaises.

Géographie

L’altitude moyenne de Labastide-Clermont est de 292 mètres environ. Sa superficie est de 14.58 km². Sa latitude est de 43.349 degrés Nord et sa longitude de 1.122 degrés Est.

Les villes et villages proches de Labastide-Clermont sont :

Bois-de-la-Pierre (31390) à 2.50 km
Savères (31370) à 2.88 km
Gratens (31430) à 3.02 km
Marignac-Lasclares (31430) à 5.06 km
Peyssies (31390) à 5.43 km.

Labastide est traversée par la rivière Le Touch et par le ruisseau des Feuillants, qui est un affluent du Touch.

Histoire

Origine du nom : de Labastide des feuillants.

Les révolutionnaires lui rendirent peut-être son nom d'origine, « claro monte », « clair mont ».

Labastide-Clermont est une commune au riche passé médiéval.

C'est à Labastide-Clermont que fut fondée l'abbaye cistercienne des feuillants en 1144, dite Notre-dame-de-la-clarté-Dieu, soumise à la Creste, puis à Bonnefont.

Près de 2 siècles plus tard, vers 1300, une bastide fut fondée par Bernard IV, Comte de Comminges, sur le territoire communal en paréage entre le roi et l'abbaye.

L'abbaye, réformée en 1577 par Jean de la Barrière, devint chef de l'ordre des feuillants qui essaima dans toute l'Europe ; l'ordre des feuillantines prit ici son origine.

« Labastide-des-Feuillants » fut remplacé par « Labastide-Clermont » en 1794 (un des rares vocables révolutionnaires à demeurer).

Détruite, l'abbaye des Feuillants fut reconstruite au XVII siècle. C'est pour décorer le monastère que le grand peintre toulousain Antoine Rivals, peignit à la fin du XVII ème siècle ou au début du XVIII éme siècle, 3 grands tableaux, dits des « feuillants » (la naissance du sauveur, une adoration des mages, le Christ sur la croix).